Communiqués de presse

Retour de la taxation des contrats courts : un mauvais signal envoyé aux entreprises de services

La décision du gouvernement de relancer le dispositif dit de « bonus-malus » sur la cotisation d’assurance-chômage est un mauvais signal envoyé à des entreprises de services déjà très fortement fragilisées par la crise, alors que le niveau d’activité des prochains mois inquiète fortement les chefs d’entreprises. En maintenant un dispositif qui alourdit le coût du travail et pénalise particulièrement les entreprises de services intensives en main d’œuvre, l’exécutif va à l’encontre de son ambition de faire de l’emploi la priorité de son action.

Le GPS partage l’inquiétude des hôteliers-restaurateurs et de l’événementiel face aux mesures gouvernementales limitant leur activité

Le Groupement des Professions de Services est aujourd’hui très préoccupé par la situation économique des entreprises et des secteurs d’activité qu’il représente. Il alerte les pouvoirs publics sur les conséquences des mesures annoncées par le Ministre de la santé sur des pans entiers de l’économie de services dans notre pays. Et bien sûr, au premier rang de ceux-ci, sur l’hôtellerie-restauration, l’évènementiel, le monde du tourisme et de la culture – sans oublier les entreprises de secteurs connexes qui vont continuer à souffrir.

Une nouvelle fois, les services sont les grands oubliés de la distribution des rôles gouvernementaux

Faute d’interlocuteur des services au sein de la nouvelle équipe gouvernementale, le Groupement des Professions de Services demande au Premier Ministre de réunir au plus vite une conférence nationale sur le thème de la valorisation des services, seule solution pour permettre à nos entreprises de redémarrer et d’apporter à nos salariés la reconnaissance qu’ils attendent.

Tribune de Damien Verdier – « Services : Sortir du « low-cost » pour entrer dans le monde d’après »

C’est une certitude désormais : le marché de l’emploi va connaître dans les mois à venir un bouleversement sans précédent.  L’Unedic anticipe la destruction de 900 000 postes d’ici à la fin de l’année 2020. Nul doute que les secteurs de services seront touchés par cette réduction massive, et qu’à ce rythme-là, la principale source de création d’emplois et d’intégration sociale en France, à savoir nos métiers, rempliront plus difficilement leur fonction d’ascenseur social.

La baisse progressive du chômage partiel doit être calée sur la reprise de l’activité

Il n’y aura pas de relance réussie sans période de déconfinement réussie. Il n’y aura pas de déconfinement réussi sans la contribution pleine et entière des services marchands. Et pour ce faire, le GPS considère que des mesures économiques et sociales en faveur des entreprises de services doivent constituer l’un des piliers majeurs de la stratégie de déconfinement et de relance du gouvernement.