Démission du Gouvernement – les Services plaident pour un renforcement de la politique de soutien à l’emploi et à l’investissement

Depuis 2017 sur les 2 millions d’emplois créés, plus de 1,2 millions de créations nettes d’emplois salarié sont issues des Services, soit plus de 6 emplois salariés sur 10[1].

Ce dynamisme résulte certes de la politique de l’offre des gouvernements successifs depuis sept ans, mais aussi et surtout du potentiel de croissance des Services en France. Pour répondre aux enjeux démographiques, numériques et environnementaux de notre pays, les Services sont la clef pour maintenir ouverte la porte de la croissance, de l’emploi et de l’inclusion professionnelle.

Ce dynamisme pourrait toutefois s’essouffler si le prochain gouvernement et l’Assemblée nationale venaient à décider de mesures destinées à accroître le coût du travail, surtout pour les métiers à forte intensité humaine, et à réduire encore un peu plus la capacité d’investissement des entreprises.

C’est pourquoi, les entreprises de Services appellent de leurs vœux un nouvel élan en faveur d’une politique ambitieuse de soutien à l’emploi et à l’investissement :

  • Une réduction du coût du travail financée par une réforme urgente des dépenses publiques pour augmenter le pouvoir d’achat des salariés sans accroître le coût pour nos entreprises.
  • Une revalorisation des prix des prestations de services, notamment dans le cadre de la commande publique, afin que les entreprises de Services puissent retrouver des marges de manœuvre pour investir dans leur capital humain et l’innovation.
  • Une adaptation du droit du travail aux nouvelles attentes des Français pour permettre à ceux qui le souhaitent de travailler davantage.

« Alors que la France est fracturée, les entreprises sont plus que jamais le socle sur lequel les Français peuvent agir ensemble pour générer la croissance indispensable au maintien de notre modèle social » explique Damien Verdier, Président du Groupement des Professions de Services. « Fragiliser les entreprises, c’est prendre le risque d’augmenter le chômage et de mettre en péril notre bien commun ».

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[1] *marchands et non marchands, hors commerce, banques et assurances. Source : Dares – estimations trimestrielles d’emploi salarié, traitement GPS.