Communiqué – Aide exceptionnelle aux contrats de professionnalisation
Pourquoi sacrifier un dispositif qui participe à l’insertion et la réinsertion professionnelle alors que la France vise le plein emploi ?
Il est regrettable que le Gouvernement, qui promeut par ailleurs le plein emploi, décide quasiment du jour au lendemain de supprimer l’aide exceptionnelle au contrat de professionnalisation dès le 1er mai 2024 au lieu du 1er janvier 2025, alourdissant d’autant le coût du travail de ces salariés en alternance.
Près de 60 % des contrats de professionnalisation (plus de 70 000 en 2022) sont conclus dans une activité de services. C’est un dispositif particulièrement utilisé dans nos secteurs d’activités notamment pour ramener vers l’emploi des jeunes sortis du système scolaire, parfois depuis plusieurs années, sans aucun diplôme, ni qualification.
Le contrat de professionnalisation permet à ces personnes de bénéficier d’une formation adaptée, d’une qualification professionnelle et d’une intégration durable dans l’emploi. Toutefois cela a un coût pour les entreprises qui les recrutent.
Damien Verdier, Président du Groupement des Professions de Services, « demande officiellement à Madame Catherine Vautrin, Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, de renoncer à cette mesure incompréhensible afin de ne pas freiner l’effort permanent des entreprises de Services en matière d’inclusion par l’emploi ».