Alors que le Gouvernement vient de présenter le bilan de la première année du plan de relance et qu’il prépare le plan d’investissement annoncé par le Président de la République, le Groupement des Professions de Services demande qu’une partie du plan de relance soit fléchée vers les Services, pour soutenir leur reprise d’activité et leur transformation numérique et digitale.

Sans un soutien massif, les Services ne retrouveront ni leur niveau d’emplois, ni la croissance d’avant crise, alors que depuis 2017, ils étaient à l’origine de 600 000 nouveaux emplois, soit 80 % des créations nettes d’emplois. Or avec la crise sanitaire, les Services ont perdu 285 000 emplois en 2020 et ce bilan négatif devrait s’aggraver en 2021, malgré un fort rebond des embauches au 2^ème trimestre lié à la réouverture des activités fermées au public.

Après des mois de fermeture (restauration, évènementiel, tourisme …) ou de sous-activité liée aux restrictions sanitaires et au recours massif au télétravail (propreté, sécurité, communication …), la trésorerie des entreprises de Services est au plus bas. Certaines ont également accru leur niveau d’endettement en recourant aux PGE pour passer le cap et les perspectives d’activités restent incertaines. Ces circonstances grèvent fortement leurs capacités d’investissements et d’embauches au moment où elles doivent plus que jamais se transformer pour répondre aux nouvelles attentes de leurs clients entreprises, collectivités et consommateurs.

Le GPS fait plusieurs propositions pour accélérer la reprise d’activité dans les Services, en s’appuyant notamment sur la consommation des ménages et la commande publique responsable, et pour soutenir les investissements des Services destinés à conforter leurs transitions numérique et environnementale. Il appelle aussi à soutenir massivement la formation des collaborateurs en poste notamment pour développer les parcours qualifiants et faciliter les transitions professionnelles.

« En temps normal, les Services créent la grande majorité des emplois, partout dans les territoires. Ils sont les premiers employeurs des jeunes et des personnes peu diplômées » souligne Damien Verdier, Président du GPS. « Il est impératif de donner une impulsion forte à la reprise d’activité de nos entreprises afin qu’elles retrouvent des marges de manœuvre pour réinvestir et retrouver le chemin de la croissance et de l’emploi. ».

Consulter nos propositions pour soutenir l’emploi et la croissance dans les Services.