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Le GPS partage l’inquiétude des hôteliers-restaurateurs et de l’événementiel face aux mesures gouvernementales limitant leur activité

Le Groupement des Professions de Services est aujourd’hui très préoccupé par la situation économique des entreprises et des secteurs d’activité qu’il représente. Il alerte les pouvoirs publics sur les conséquences des mesures annoncées par le Ministre de la santé sur des pans entiers de l’économie de services dans notre pays. Et bien sûr, au premier rang de ceux-ci, sur l’hôtellerie-restauration, l’évènementiel, le monde du tourisme et de la culture – sans oublier les entreprises de secteurs connexes qui vont continuer à souffrir.

La pandémie devrait doper le commerce mondial des services

Une étude publiée récemment par Oxford Economics et Western Union anticipe une accélération du commerce mondial des services à la suite de la pandémie du Covid-19. D’ici à 2025, le total des échanges de services au niveau mondial devrait augmenter plus rapidement que dans les autres secteurs, et ainsi atteindre 8 000 milliards de dollars, soit une hausse de près de 30 % en seulement 5 ans.

Une nouvelle fois, les services sont les grands oubliés de la distribution des rôles gouvernementaux

Faute d’interlocuteur des services au sein de la nouvelle équipe gouvernementale, le Groupement des Professions de Services demande au Premier Ministre de réunir au plus vite une conférence nationale sur le thème de la valorisation des services, seule solution pour permettre à nos entreprises de redémarrer et d’apporter à nos salariés la reconnaissance qu’ils attendent.

Tribune de Damien Verdier – « Services : Sortir du « low-cost » pour entrer dans le monde d’après »

C’est une certitude désormais : le marché de l’emploi va connaître dans les mois à venir un bouleversement sans précédent.  L’Unedic anticipe la destruction de 900 000 postes d’ici à la fin de l’année 2020. Nul doute que les secteurs de services seront touchés par cette réduction massive, et qu’à ce rythme-là, la principale source de création d’emplois et d’intégration sociale en France, à savoir nos métiers, rempliront plus difficilement leur fonction d’ascenseur social.